charkadhur

Je me présente, Charkadhur...druide Tauren, fervent défenseur de la nature ... mais surtout ennemi juré de l'alliance.
Je ne suis ni le descendant d'un quelconque chef de guerre, ni le petit fils d'un héros des Barrens, juste un Tauren paisible, issu d’une longue lignée de druide. Un jour ma famille fut séquestrée par les hommes. Ces derniers testèrent sur eux nombre de potions aux effets insoutenables notamment un poison qui, lâché dans la nature ravagerait les taurens, les animaux, détruirait tout ce que la nature nous a offert. Relâchés par les hommes, je récupérais un fils aveugle et une femme trop choquée et malade pour parler. Le verdict des chamans fut sans appel : un mois tout au plus puis ... la mort.

Rongé par le chagrin je me mis à errer dans Mulgore, chercher la rixe dans Thunder Bluff, me saouler à Orgrimmar avec des compagnons orques éphémères, dont le seul souvenir qui subsiste en moi est leur odeur pestilentielle. La tristesse m’empêchait de rester au chevet de ma famille.

Ravagé, déprimé, je tentais plusieurs fois la mort, allant dans les terres interdites, bravant les hommes, et me retenant
de massacrer les fermiers à mon tour, tuer leur progéniture braillarde ...

Un jour pluvieux, alors que j'avais décidé d'en finir, une entité apparut et me proposa un marché : sauver ma famille en échange de sept âmes par semaine et ce, sans limite de temps, 364 personnes par an en respectant le calendrier humain.
Ma famille vivrait mais sans moi, je deviendrai dans leur conscience un vague souvenir, m'obligeant à voir mon fils grandir sans lui parler, l'approcher ... . J’ai choisi la vie.

Au début ce ne fut pas facile, j’étais devenu un simple quidam pour ma femme, un inconnu pour mon fils, et surtout je ne maîtrisais pas le combat, rendant mon purgatoire encore plus difficile.

Alors les malades furent mes premières victimes, puis les vieux orques et taurens ... des assassinats lâches mais qui me permettaient de voir mon fils grandir. Je fleurissais les cimetières comme seule excuse. Avec le temps je pris de l'assurance, utilisant au mieux les pouvoirs que la nature m'avait donné, m'orientant vers le combat, le chemin de la transformation au détriment de l'équilibre des forces et des soins, voie à laquelle je me destinais auparavant.

Je rodais désormais près des capitales de l'alliance, allégeant leur population de sept âmes par semaine, mais toujours corrompues : voleurs, tueurs, brigands ... les trois quarts des hommes en fait.

Parallèlement je développais mes compétences d'herboriste et alchimiste. Dans la main gauche, je détenais un poison Mortel : injecté dans les égouts de Stormwind, il m'aurait assuré des années de tranquillité ... mais la mort d’enfants, femmes, innocents, je serai devenu moi même un bourreau.

J'ai choisi la main droite : celle qui contient la force de trouver un antidote ...

Un jour je trouverai la formule, je cesserai de tuer... et je retrouverai ma famille. J'ai bon espoir ... il se pourrait même que ma malédiction cesse bien avant ... quelqu’un rachète actuellement ma dette ... bientôt je ne devrai tuer plus que six personnes, puis cinq ... puis quatre ...


HRP
Mathieu, 25 ans, sur Paris. Voilà je cherche une guilde bonne
ambiance, j'ai suivi aussi des amis sur la Confrérie ( Kashirk ^^ ) ....
Charka est mon premier personnage.

Quel sublime BG !

Je m'adresse aux morts ... si vous pouvez racheter temporairement ma dette, en tuant une personne par jour et ce chaque jour pendant ma pénitence alors je vous en serai éternellement reconnaissant. Les malfrats et les crapules ne manquent pas, les lâches humains, les cyniques elfes ... merci ... ma dernière victime remontant à minuit cinq, dimanche soir minuit sera ma limite et celle de ma famille ...

Il est 23h50, aux pieds de la cité de Thunder Bluff. Il me reste 10 minutes pour ma victime quotidienne, comme chaque soir je repousse l'échéance un peu plus tard ... je ne sais pas ce qu'il m arrive...marre de tuer tous ces gens depuis des mois. J'ai reperé un tauren qui travaille de mèche avec les nains lors de mes excursions punitives dans Ironforge...sa hutte, ses habitudes je connais tout de lui et ce soir il va mourir. Je prends l'ascenseur. Les poulies s'actionnent, les verrous grincent. Alors qu'il commence son ascension une humaine saute et se retrouve face à moi. Elle ne porte ni arme ni armure. Rien de belliqueux. Je pourrais la tuer d un coup de masse. Elle s'incline et me salue. Elle est plutôt belle avec ses yeux clairs. Que vient elle faire ici, en territoire ennemi ? Elle me sourit, confiante, * elle n' a pas peur?*, je lui dit de partir, elle continue de sourire, je lui mime le geste, elle se rapproche. C'est bizarre j'ai l impression de la connaître... il est 23h54...l'ascenseur se bloque tout à coup ! La secousse est violente. Coincés à mi hauteur. On me crie d'en haut que tous les ascenseurs sont hors services... je suis à plusieurs centaines de mètres sans la possibilité de rentrer dans Thunder.
L'humaine se rapproche. 23h55. Faites que l'ascenseur redémarre. Elle veut me parler, elle me tend quelque chose. Une pacifique. Je pense à elle, je devrais penser à mon fils et à ma femme. Les secondes passent. Si l'ascenseur ne redémarre je serai obligé de la tuer... non je ne peux pas. 23h56. Elle griffone quelque chose sur un bout de papier. Des caractères que je ne peux comprendre, elle me dessine. 23h57. Je me tourne, je sens une larme, je ne vais quand même pas pleurer. Elle me touche le dos, je sors une dague de ma veste prêt à faire mon odieux office. 23h58. Deux minutes pour choisir : la tuer et voir ma famille s'épanouir ou ... je lâche la dague, elle tombe, rebondit contre la pierre, et s'enfonce dans le sol en contrebas. Je suis à genou. L'humaine me regarde, nous sommes maintenant au même niveau. 23h59.

Minuit. Je n'ai tué personne aujourd'hui. La maladie rattrapera ma famille en quelques jours. J'ai échoué. Trop dur, je ne pouvais la tuer... Je l'observe une dernière fois ses cheveux sont courts... ses yeux bleus...une lettre ...C...je me penche en arrière et je sens le vide m'emporter. Je ferme les yeux.

( je reposte ici suite au développement du bg... )

Je me suis réveille dans une chambre : pierres et tapisseries...j'entends des chants à l'extérieur je ne suis pas à thunder, je ne suis pas mort... je porte un linge sur le front, la pièce respire la tranquilité, je m'y sens alaise, je me rendors. Avant de fermer complètement les yeux je la vois, elle me sourit ... elle est humaine, un reflexe me fait chercher ma masse...mes bras sont figés, je l'observe un moment... je m'endors.