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*Au dehors la nuit se faisait aussi sombre, que glacial. Des cris retentissaient a l’intérieur d’une crypte, des cris de démence…*
ARRETE !! Cesse donc de me regarder ! JE T AI DIS DE CESSER CELA !!
Pourquoi ne m’écoute-tu pas, oh mon aimé… ?
*La voix s’élevait et raisonnait dans toute la crypte, ces mots sortaient de la bouche d’une morte-vivante, ses yeux n’étaient plus que deux orbites vides et sa mâchoire apparente. L’image de la scène vacillait, de part la visibilité qu’offrait ca et là, les candélabres disposés autour du tombeau. *
Des yeux purs au regard de verre…
Tu me regarde sans cesse, et sans cesse je te regarde.
Ah, tu es par trop humble…
Beau, parfait :
De ma tristesse je souffre… De mon bonheur, j’ai mal.
Je veux te faire mal et me détruire.
Que penserais-tu si tu savais mon angoisse,
Te contenterais-tu de sourire, sans un mot ?
Je pose ma main gauche sur ton visage, comme pour un baiser,
Puis je longe le pouce dans ton orbite. Brusquement, sans hésiter, comme pour percer un trou.
* La morte-vivante pendant sa litanie, s’approcha du tombeau, ou se trouvai, là, attaché, au dessus un humain dans la force de l’âge, au regard mélancolique… Elle effectua mot, pour mot ce qu’elle venait de conter, ce poème sanglant et morbide, crevant l’œil de cet homme, sa victime… *
Et comment cela serait ? Comme de la gelée ?
Tremblante d’extase obscène, je mélange, mélange, je veux gouter à la tiédeur de ton sang.
* Il hurla, la douleur d’un œil broyé, la détresse de ce trouvé à la merci d’un être dément. Mais son langage n’était qu’incompréhension aux oreilles de sa tortionnaire…*
A quoi ressembleraient tes cris ? Lancerais-tu un « J’ai mal ! J’ai mal ! » Ponctué des larmes rouges coulant de ton yeux broyé ?
* Elle se mit à rire, un rire rauque et macabre, léchant de part la suite son doigts d’où le sang de cet homme coulait…*
Tu ne sauras jamais la faim que j’éprouvais lors de nos embrassades si nombreuse que j’en ignore le nombre.
Nourri de tes plaintes,
Je concrétise mes espérances…
* Elle lui ouvrit avec douceur la bouche, lui mordant la langue, lacérant avec un plaisir obscène, s’abreuvant a son sang, quasi noir et épais… *
Je mords ta langues, la déchiquète, lacérant ta lèvre comme pour goûter a ton rouge.
Ah, quels sommets de l’euphorie j’atteignais, mes désirs comblés tel le rustre gourmand.
Je me languissais aussi de tes joues cerise, gouteuses au point de séduire mes papilles.
Je serais sans doute guérie et finirais par pleurer comme un enfant…
* Ses ongles s’enfoncèrent dans les joues de l’homme encore emplies de vie… Une larme coulant sur la joue de la demoiselle morte voyant le spectacle macabre dont elle se trouvait maitresse… Son expression, changea rapidement, un sourire malsain se dessina sur son visage… *
Et ton oreille, tendre ? Qui effleure ma joue. Que je voudrais voir remonter vers mes lèvres avides de morsures.
* Cette oreille dont il se trouvait être question, fut arrachées, le sang jaillissant à flots... *
Ton oreille gauche toujours a l’écoute de mots doux comme le miel… Qu’elle entende mes vraies émotions.
Je n’ai jamais menti, non mais j’avais mes secrets…
Mais que dois-tu penser de moi ?
Me hais-tu ? Ah tu peur ?
Comme spectateur de l’agonie a la fin de pièce, le veux-tu ?
Détruis-moi, je n’en ai cure…
Le veux-tu détruis-moi, je n’en ai cure…
* L’homme a présent sanguinolent et au seuil de la mort, la regardait fixement de son seul œil restant, la regardant, sachant que la fin se trouvait a présent bien proche… Sa fin, celle d’une vengeance d’un amour perdu et mort a jamais… *
Tu ne le savais pas, mais tu auras appris cela a mes cotés…
Il arrive parfois qu’un amour ait le visage de l’horreur.
Il arrive parfois que l’on aime un monstre.
Il arrive parfois que l’on s’y fasse.
Il arrive parfois que l’on l’ignore.
Il arrive parfois que l’on se lasse.
Il arrive souvent que l’on en trépasse.
C’est… C’est toi, c’est main qui m’a conduite à faire cela, comme pour toi, qui par le passé eu la tristesse de découvrir ce poème, celui même que je viens de te conter, de découvrir qu’en mon âme résidait un monstre, guettant dans l’ombre des pensées profondes et sans fonds… Tu m’as tué mon amour… Tu as voulut détruire le monstre, mais tu as aussi fait disparaître la femme qui t’aimer et ceux il y à présent fort longtemps… Je suis revenu mon aimé, mais seul le monstre est tes cotés en cet instant… Tu voulu te protéger par le passé et sans doute moi-même…
Enfin Adieu mon tendre amour du passé… Meure à présent, il le faut…
* Bien qu’il ne comprenait son langage, il semblait avoir lu en son ce qu’il restait d’âme a ce cadavre, celui de la femme qu’il eu aimé et tué pour ce poème, pour cette dualité d’êtres en elle…
La morte-vivante s’approcha doucement de lui, prenant son visage entre ses mains et lui brisa la nuque… Le recouvrant d’un voile noir, pleurant quelques instants un cadavre, un amour, un passé désormais véritablement révolu et perdu a jamais. Puis un rire, son âme venait à nouveau de rebasculer dans la folie et le néant de son être… *
Voici qui est fait…
Dis-moi…
Qu’est-ce que la vie ?
Qu’est-ce que la mort ?
Ces mots ont-ils seulement un sens ?
Où vit le bien ?
Où vit le mal ?
Ce que nous appelons le mal n’est-il pas le bien ?
Où sont les réponses ?
Sommes-nous réels ?
Où sont nos peurs ?
Où demeure l’amour ?
Le trouverons-nous jamais ?
Qu’est l’amour sans la mort ? Sans le sang ?
Que sommes-nous ?
* Une silhouette surgit de l’ombre. Un mort-vivant aux bandes de cuirs cloutées recouvrait les yeux. S’avançant vers elle il prit la parole…*
Je te l’ai dis… Suis-moi et je t’apporterai les réponses…
* Lui souriant tristement, sa voix mélancolique s’éleva a son intention… *
Cache-moi de moi-même.
Emplis ces cavités d’un regard car mes yeux me sont étrangers.
Protège-moi, corps et âme, car je ne veux rien, morte-vivante depuis si longtemps.
Deviens aile et abrite-moi de ce désire que j’ai d’être poisson et ver.
Douce est la liqueur d’immortalité qui aveugle mon moi.
Et masque mon cœur car à la longue lui aussi je le dévorerai…
* Il la prit dans ses bras, lui déposant un baiser dans le cou, lui murmura quelques mots a l’oreille… *
Douce Eluryanne… Tu es Prêtresse des Ombres à présent… L’humaine qui aima cet homme n’est plus…
Il t’a ôté la vie, une autre te fut rendue… Et tu pris la sienne…
Ni morte, ni vivante, voici ce que tu es…
Aussi je ferai l’effort pour toi de ne pas me faire un repas de ce morceau de chair et de sang qu’est a présent ton passé…
Viens, nous devons y aller…
* Les deux morts-vivants sortirent de la crypte, cote à cote… Le décor d’une scène d’une vie macabre… Une cité de mort a leur droite, la leur… La nuit noir et froide, ils avançaient vers leur présent, leur avenir de mort… *
Oh souviens-toi Eluryanne, une de tes premières leçons…
La mort attend mais ne le fait jamais longtemps…
Impatiente et avide…
Elle presse le mouvement…
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[HRP]
Bien, puisque il faut se présenter voici pour ce qu'il est de moi en temps qu'être humain *sourit*
Je me prénomme Ingrid, je suis âgée de 22 ans.
J'évolue dans le domaine des Arts Graphiques.
Pour ce qui se trouve être de mes occupations premières, et bien je dirai, l'art en général, World of Warcraft bien évidement, mais aussi la littérature, ainsi que les jeux de rôles sur table.
Concernant World of Warcraft, mon personne principal se trouve donc être Eluryanne, prêtresse de cercle 56, que je m'attelle a monter ardemment. Ceci est sans compter l'aide de mon compagnon Giovani dans la vie de tous les jours...
Je possède également quelques autres personnages, mais je m'axe véritablement sur ma prêtresse.
Voici, en vous remerciant de m'avoir lu...